Au vu des difficultés pour trouver des voies de valorisation pérennes des boues d’épuration, le SIAHVA a lancé en juillet 2006 une étude de faisabilité technique et économique de filières de valorisation des boues complémentaires ou alternatives à la filière existante (épandages de boues liquides). La filière compostage a été retenue.
Le SIAHVA a lancé en 2011 un marché de travaux de construction d’une plateforme de compostage. Elle est associée à un nouvel atelier de déshydratation des boues par centrifugeuse. La réception des travaux a été prononcée en mars 2013.
Au cours du processus de déshydratation des boues, le SIAHVA doit utiliser un polymère pour la centrifugeuse et la lubrification de la canalisation d’évacuation des boues déshydratées.
Les boues produites par le processus d’épuration sont constituées principalement de bactéries mortes ou excédentaires, de matières minérales, de matières organiques qui n’ont pas été dégradées et d’une grande quantité d’eau. Elles doivent alors subir différents traitement avant leur évacuation.
Par décantation, les boues se concentrent progressivement au fond du clarificateur. Les boues épaissies sont envoyées vers une centrifugeuse pour être déshydratées.
Ces boues déshydratées sont ensuite mélangées à du déchet vert broyé et mises en maturation et en fermentation dans des tunnels de compostage.
L’ultime étape consiste à cribler le compost obtenu avant valorisation agronomique.
Dans notre cas, une majeure partie du compost obtenu sert à revégétaliser une partie des pistes de ski de la Vallée d’Aure.